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ELISA COEURU : UNE ENERGIE COMMUNICATIVE

LA DIRECTRICE RÉGIONALE ÎLE-DE-FRANCE DE TOTALENERGIES ÉLISA COEURU POURSUIT AVEC MAESTRIA UNE CARRIÈRE ASCENSIONNELLE CHEZ L’ÉNERGÉTICIEN, DONT ELLE S’EMPLOIE À TRANSFORMER LE MODÈLE.





Un miroir déformant, comme celui que l’on trouvait dans les fêtes foraines de son enfance

normande. C’est l’image qu’Élisa Coeuru choisit lorsqu’on lui demande comment elle vit les critiques de ceux qui estiment parfois que TotalEnergies prend son temps pour transformer son modèle. Car la migration du pétrolier vers les énergies décarbonées constitue le coeur de sa mission à la direction France de l’énergéticien. Elle évoque les multiples réalisations dans ce domaine : les deux plus grandes centrales solaires d’Île-de-France, les bornes Belib’ de la mairie de Paris, les stations-services multi-énergies, les carburants aériens durables du Bourget et, demain, de Roissy et d’Orly en passant par l’unité de recyclage chimique de déchets plastiques de Grandpuits-Bailly-Carrois, en Seine-et-Marne, une première en France. Elle cite des chiffres, aussi, qui font figurer TotalEnergies

parmi les cinq plus gros investisseurs au monde dans les énergies renouvelables et le premier en France. « Je suis une fille de l’axe Seine », dit-elle pour raconter son itinéraire, mesurant sans prétention le chemin parcouru depuis le quartier de Sanvic, dans la ville haute du Havre, où elle a grandi, au 40e étage de la tour Coupole, siège de TotalEnergies à La Défense.

« On s’est immédiatement plu », glisse-t-elle en évoquant ses débuts au sein de la multinationale, où elle a effectué la totalité de sa carrière. En changeant de fonction tous les trois à cinq ans. Car cette mère de famille musicienne, qui joue du piano depuis toujours, et de la guitare aussi, de plus en plus, ne goûte pas aux joies de l’immobilisme. « J’aime créer, voir les choses nouvelles se réaliser », explique-t-elle.


Une politique inclusive

D’où sa satisfaction d’avoir, lors du premier job chez Total, la responsabilité de la communication interne et externe pour la mise en place, à la raffinerie de Gonfreville-L’Orcher, non loin de son Havre natal, d’une unité de production de gazole sans soufre.

Une transition énergétique, déjà. Elle avait suivi juste avant un master en informatique et gestion en alternance chez l’énergéticien et à l’université Gustave Eiffel. Elle vante au passage la politique inclusive de son employeur. La firme dédie 5 % de son effectif France au recrutement d’alternants, soit plus de 1 600 contrats par an. Et sa fondation offre,

avec l’Industreet à Stains, des formations gratuites aux métiers de l’industrie du futur à 400 jeunes par an, âgés de 18 à 30 ans, sans conditions de diplôme. Elle se félicite aussi d’un management qui fait la part belle aux soft skills.


De nouveaux mondes professionnels

Après Gonfreville-L’Orcher, cap sur La Défense, où Élisa Coeuru prend la responsabilité du service manifestations et images de la branche distribution. Elle organise des événements, des séminaires internes, aux quatre coins du globe. La logistique de l’événementiel, ce soin à porter au détail sans jamais perdre du vue l’essentiel, lui convient en tous points.

Le management d’équipes aussi, elle dont l’énergie est communicative. Un allant qu’elle mettra ensuite au profit d’entités commerciales. Elle poursuit sa carrière comme directrice des ventes BtoB, pour les clients grands-comptes carburants d’abord, puis pour les lubrifiants moteurs ensuite, découvrant à chacune de ces étapes de nouveaux mondes professionnels.


Changement d’hémisphère en 2018, lorsqu’elle prend la direction de TotalEnergies sur l’île de la Réunion. Des années ponctuées de gestions de crises (Gilets jaunes, Covid…) mais qui laisseront intact son attachement à l’Île intense. Désormais directrice régionale Île-de-France, sa mission consiste largement à se mettre à l’écoute des territoires franciliens, de leurs habitants et de leurs élus. « Les énergies renouvelables sont plus visibles, plus en proximité et requièrent de tisser des liens étroits avec toutes les parties prenantes concernées », résume-t-elle. Elle navigue entre l’accélérateur TotalEnergies On à Station F et son pôle R&D nouvelles énergies et électricité à Saclay, et sillonne l’Île-de-France pour découvrir les sites des futurs méthaniseurs et centrales solaires qui contribueront demain au mix énergétique de la région capitale.

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