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Posts de blog (300)

  • « De constructeur à acteur du développement du territoire »

    Laurent Granier, directeur des Relations publiques chez GSE, spécialiste de l’immobilier d’entreprise, présente le changement de positionnement du groupe. Comment le métier de GSE a-t-il évolué en Île-de-France ? GSE, contractant général en immobilier d’entreprise, fêtera ses 50 ans d’existence en 2026. Tout au long de son histoire, l’entreprise s’est renouvelée pour proposer des solutions adaptées aux enjeux sociétaux et environnementaux.Aujourd’hui, la raréfaction du foncier et la construction durable sont complètement intégrées dans notre métier : nous réalisons des bâtiments industriels, logistiques et tertiaires en hauteur et sur plusieurs niveaux, afin de réduire l’emprise au sol. Nous concevons également des bâtiments durables et écoresponsables en œuvrant sur trois facteurs : l’emploi de matériaux bas carbone, l’optimisation des performances énergétiques et le respect de la biodiversité.L’entreprise, qui compte une dizaine d’agences sur toute la France et près de 650 collaborateurs, adresse une offre de proximité à l’ensemble de ses clients. Dix chantiers sont en cours en Île-de-France, ce qui représente 35 % de l’activité. Une équipe de cinquante personnes est à la manœuvre au sein de l’agence située dans le 12e arrondissement de Paris. Pourquoi GSE est-elle désormais société à mission ? GSE a choisi de changer ses statuts et de devenir société à mission en 2023, pour concrétiser son engagement dans le développement durable.Notre raison d’être guide l’ensemble des actions de l’entreprise : « Concevoir et bâtir dans le respect de la nature, se développer en étant au service des territoires, prospérer en prenant soin de l’humain. »Nous apportons des solutions durables pour l’ensemble des acteurs d’un territoire : collectivités, agences de développement, entreprises clientes et fournisseurs.GSE a par ailleurs obtenu, pour la cinquième année consécutive, la médaille EcoVadis Platinum pour sa politique RSE. Quel sera le bâtiment de demain ? Le bâtiment de demain est un bâtiment dont la construction vise la neutralité carbone. C’est aussi un bâtiment intégré à son territoire, répondant aux enjeux de tout un écosystème local.C’est également un bâtiment tourné vers le confort de ses utilisateurs. GSE construit des usines, des plateformes logistiques, des bureaux, mais aussi des parcs d’activités, des parkings et des data centers, afin de répondre au mieux aux besoins des clients et de contribuer à l’aménagement des territoires. Un nouveau directeur pour GSE Île-de-France Arnaud Sebban prend la direction de l’agence basée à Paris. Fort d’une expérience d’une vingtaine d’années dans le commerce et à l’international au sein de GSE, il prendra ses fonctions à la rentrée 2025.

  • Baignade dans la Seine, le symbole de la reconquête d’un fleuve vivant

    Jacques Chirac en avait fait une promesse en 1988. Beaucoup l’avaient rangée au rayon des utopies municipales et de la com’ facile, voire de la provocation ou de la blague. Une idée devenue réalité à l’été 2025 : la Ville de Paris ouvre trois sites officiels de baignade — au Bras Marie, à Grenelle et à Bercy — tandis qu’une trentaine d’autres sont en préparation dans le territoire régional et métropolitain, en particulier dans la Marne, en amont de Paris. Par Vianney Delourme. La baignade en Seine n’est donc plus une chimère. C’est un fait, un droit retrouvé, diront certains, et sans doute une transformation collective de notre rapport au territoire. Cette transformation, accélérée par les Jeux olympiques, dépasse largement le symbole. La baignade inaugurale de juillet 2024, réunissant la maire de Paris, le préfet de région et le président de Paris 2024, avait frappé les esprits dans le monde entier. C’est aussi l’aboutissement d’un travail de fond, invisible et titanesque, mené de concert par tous les échelons et acteurs territoriaux : le bassin de rétention d’Austerlitz (46 000 m³), les diagnostics de branchements, la désinfection des eaux usées, la modernisation des stations d’épuration par le SIAAP, l’adaptation des navires-logements… Derrière chaque plongeon, il y a une décennie ou plus d’ingénierie, de financements publics, de compromis politiques et de mobilisations citoyennes. Les syndicats de gestion des rivières — la Bièvre, le Croult, le Sausset, le Petit Rosne, l’Yvette… — contribuent aussi indirectement à la baignade, en redonnant vie aux affluents de la Seine. C’est ce travail patient, poursuivi malgré les alternances politiques, qui permet aujourd’hui d’imaginer un fleuve accueillant et sain. La baignade, une promesse de ville vivable Alors, effet de mode post-JO ou véritable bascule urbaine ? La question divise encore. La Seine n’est pas devenue comme par magie un décor de carte postale : elle reste un fleuve industriel, turbulent, imprévisible. Mais elle est redevenue vivante. Les bactéries reculent, les poissons reviennent, et pas seulement les humains. Avec le dérèglement climatique, certains urbanistes estiment que la baignade publique pourrait devenir un indicateur structurant de notre capacité à bâtir une ville habitable. Se baigner dans la Seine devient un geste de transition écologique : se rafraîchir, ralentir, redécouvrir la ville au fil de l’eau. Ce retour du « plouf en ville » s’inscrit dans la continuité des engagements associatifs des années 2010, des nageurs de l’Ourcq polaires aux Open Swim Stars. Ces pionniers ont ouvert la voie à la première piscine publique dans le bassin de La Villette et aux baignades éphémères du canal Saint-Martin. Un mouvement métropolitain Le retour de la baignade dépasse Paris. La Région Île-de-France accompagne la dynamique via ses schémas d’aménagement et ses financements. La Métropole du Grand Paris, grâce à sa compétence Gemapi, facilite les coopérations nécessaires à la gestion du fleuve. Les départements jouent aussi un rôle clé. Le Val-de-Marne fait figure de pionnier avec le « Big Jump » organisé depuis 2002 et les premières ouvertures à Joinville-le-Pont ou Maisons-Alfort. En Seine amont, l’Essonne porte des projets ambitieux à Ris-Orangis, Corbeil-Essonnes ou Le Coudray-Montceaux. Plus au nord, la Seine-Saint-Denis aménage de nouvelles bases nautiques accessibles à tous. Dans les Hauts-de-Seine, Sèvres et Rueil avancent malgré des obstacles sanitaires. Mais le récit n’avance pas partout au même rythme : certaines communes manquent encore de financements, d’ingénierie ou de maîtrise d’ouvrage. Une équation technique, écologique et démocratique Ouvrir un site de baignade dans un fleuve urbain n’a rien d’une piscine. Il faut maîtriser la qualité bactériologique, concilier la navigation et les usages, anticiper les débordements pluviaux, sécuriser l’accès. L’Apur a publié un « guide pratique » pour accompagner les maires, mais les obstacles restent nombreux : coût élevé, subventions limitées, besoin de formation des équipes municipales. La baignade est aussi un enjeu d’inclusion sociale : gratuité, horaires, surveillance, accessibilité. Elle implique d’assumer le risque d’accidents et leur médiatisation. Certains acteurs économiques s’inquiètent des conflits d’usage et de la pression sur le foncier qu’elle pourrait entraîner. La Seine, un fleuve à réinventer En 2025, la baignade inscrit la Seine dans le quotidien comme un espace de loisirs, de santé et de lien. Avec les JOP, elle est devenue une icône politico-médiatique. Mais au-delà du momentum, se pose la question du statut même du fleuve. Élus, scientifiques et militants souhaitent lui accorder un cadre juridique spécifique, pour mieux encadrer les pollutions et reconnaître son rôle dans les écosystèmes. Cette démarche, débattue dans le monde entier, invite à faire évoluer le statut des espaces naturels. Le rapport à la Seine se rejoue aussi au-delà de la région francilienne : en 2025, la Métropole du Grand Paris préside l’Entente Axe Seine, qui fédère les collectivités de Paris au Havre. L’ambition : faire du fleuve un vecteur de développement économique, culturel et environnemental. Et si, demain, les bateaux touristiques servaient aussi à acheminer les baigneurs ? Et si la Seine devenait un fil conducteur de nos récits collectifs, retissant la vision napoléonienne à l’heure de l’Anthropocène ? Il y aura peut-être un retour au réel — budgétaire, sécuritaire, environnemental — mais prenons le droit et le temps de rêver. Bon bain !

  • Le “Grand Pari” d’Idex de l’énergie bas carbone

    Entretien avec Stéphane Dauphin, Directeur régional Île-de-France d'Idex Acteur de référence du marché local de l'énergie bas-carbone, Idex développe, conçoit, finance, construit et exploite des infrastructures énergétiques qui contribuent à la transition énergétique des territoires franciliens. Les défis énergétiques du Grand Paris Quels sont les principaux défis énergétiques du Grand Paris et comment Idex y répond-il ? Stéphane Dauphin :  Le Grand Paris fait face à un défi majeur de décarbonation tout en maintenant son attractivité et sa compétitivité. Cette équation nécessite une vision intégrée et des engagements concrets. Notre ADN de développeur nous pousse à identifier les opportunités sur les territoires. En Île-de-France, nous mobilisons nos collaborateurs pour développer des infrastructures énergétiques locales créatrices de valeur. Nous exploitons 18 réseaux de chaleur et de froid desservant plus de 3 000 clients, et assurons la maintenance de plus de 5 000 bâtiments. Notre force réside dans notre modèle intégré sur l’ensemble de la chaîne de valeur des énergies locales. L’approche Idex de la transition énergétique Quelle est votre approche de la transition énergétique et quelles solutions proposez-vous ? S.D. :  Notre méthode s’articule autour de deux axes : consommer moins et consommer mieux. Pour consommer moins , nous optimisons la performance énergétique des bâtiments avec des Contrats de Performance Énergétique. Sur les 150 contrats que nous gérons pour les collectivités franciliennes, nous générons en moyenne 15 à 20 % d’économies d’énergie. Pour consommer mieux , nous développons des infrastructures valorisant les ressources énergétiques locales. Les réseaux de chaleur sont l’épine dorsale de la transition énergétique urbaine, permettant de valoriser la géothermie, la chaleur fatale ou le solaire thermique. Des réalisations concrètes en Île-de-France Pouvez-vous nous présenter vos références et réalisations les plus emblématiques ? S.D. :  À Paris-La Défense, nous opérons le deuxième plus grand réseau de chaleur et de froid de France, qui alimente 3,5 millions de m². Notre investissement de 40 millions d’euros pour produire une chaleur bas carbone à partir d’agro pellets économise 40 000 tonnes de CO₂ par an. À Neuilly-sur-Marne, notre réseau géothermique puise l’eau à 1 800 mètres de profondeur pour alimenter 5 100 équivalents-logements avec un taux d’énergies renouvelables dépassant 75 %. Nous gérons également les installations énergétiques des bâtiments communaux de plus de 60 communes franciliennes et avons récemment déployé en Seine-Saint-Denis une installation photovoltaïque de 220 kWc en autoconsommation collective, permettant à l’épicerie bio Renée  à Saint-Ouen de réduire sa facture énergétique de 23 %. La vision d’Idex pour l’Île-de-France Quelle est votre vision pour Idex en Île-de-France ? S.D. :  Notre ambition est de contribuer à l’évolution du modèle énergétique francilien en développant des infrastructures locales créatrices de valeur économique, environnementale et sociale. Notre vision est celle d’une énergie utile, locale et bas carbone, produite au plus près des besoins. Nous privilégions une approche partenariale de long terme avec les acteurs des territoires, avec des engagements sur des objectifs de performance mesurables. Face aux défis climatiques, Idex s’engage à accompagner les acteurs du Grand Paris vers un avenir plus durable et moins dépendant des énergies fossiles. Stéphane Dauphin, un parcours au service des territoires Stéphane Dauphin a rejoint le groupe Idex en 2024 après un parcours diversifié dans le secteur public et privé. Fort de 25 années d’expérience auprès des pouvoirs locaux, il met aujourd’hui son expertise au service de la décarbonation des territoires franciliens. Groupe Idex en chiffres 6 200 collaborateurs 2,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires 400 millions d’euros d’investissements par an 70+ réseaux de chaleur et de froid 850 000 tonnes de CO₂ évitées par an

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  • Dossier : Coopérations et Territoires

    DOSSIER DOSSIER LES PROJETS SONT LES SOLUTIONS ! EDITION 2022. DOSSIER APRÈS UNE ANNÉE TRÈS DYNAMIQUE, LES ACTEURS DU GRAND PARIS ONT DÉSORMAIS LEUR MAISON DOSSIER 2021, ANNÉE DE LA MONTÉE EN PUISSANCE DES ACTEURS DU GRAND PARIS DOSSIER LES PROJETS SONT LES SOLUTIONS ! EDITION 2021.

  • Portrait : Coopérations et Territoires

    PORTRAIT PORTRAIT SBG LUTÈCE : LE BEAU CHEMIN DE MATHIEU GUNDUZ PORTRAIT LE GOÛT DES AUTRES : AMANDINE MARTIN PORTRAIT UN HOMME QUI COMPTE : RICHARD CURNIER PORTRAIT PLUS RAPIDE LA VIE : STEPHANIE BENSIMON PORTRAIT LE SENS DE L’ACTION PUBLIQUE : MATHILDE CHARPENTIER PORTRAIT PASSION PIERRE : OLIVIER FRARD PORTRAIT L’ÉTOFFE DE LA COM’ : MARIA BREIDY PORTRAIT SIMPLEMENT PARISIENNE : DIANE MÉRAND PORTRAIT LA TERRE NOURRIT LE TEMPS : GUILLAUME BEAUMONT

  • Reportage : Coopérations et Territoires

    REPORTAGE REPORTAGE COMMENT REFONDER LA VILLE SUR ELLE-MÊME ? REPORTAGE LE CERCLE DES FEMMES DE L’IMMOBILIER : PROFESSIONNALISME ET EXCELLENCE AU FEMININ REPORTAGE CO-CONSTRUIRE ET DÉVELOPPER LA VILLE DE DEMAIN REPORTAGE LES DÉPARTEMENTS APPELLENT À UN PARTAGE ÉQUITABLE DES GAINS DU GRAND PARIS EXPRESS REPORTAGE LA GRANDE COURONNE SAIT FAIRE VALOIR SES ATOUTS FACE AU GRAND PARIS REPORTAGE JO 2024 : LES CHANTIERS BATTENT LEUR PLEIN REPORTAGE LE GRAND PARIS EXPRESS MET L’ÎLE-DE-FRANCE SUR LA VOIE DE LA CROISSANCE VERTE REPORTAGE LE GRAND PARIS A BESOIN D’INITIATIVES FORTES : PIERRE VELTZ, ECONOMISTE REPORTAGE ACTEURS DU GRAND PARIS ET LE GROUPE SOS FONT LE PARI(S)DE L’INNOVATION SOCIALE REPORTAGE LE GRAND PARIS : UNE APPROCHE DURABLE ET INCLUSIVE POUR LES MÉTIERS DU FACILITY MANAGEMENT REPORTAGE UN GRAND PARIS LOCAVORE ET GOURMAND REPORTAGE AVANT LE GRAND PARIS, LE GROSS PARIS DE 1940 REPORTAGE QUEL AVENIR POUR LE BUREAU ET LE LOGEMENT POST-COVID ? REPORTAGE RECHERCHE : L’ÎLE-DE-FRANCE AMÉLIORE SA LISIBILITÉ À L’INTERNATIONAL REPORTAGE PARIS-SACLAY : LE COUP D'ACCÉLÉRATEUR REPORTAGE VERS UN GRAND PARIS DE PLUS EN PLUS BIOSOURCÉ REPORTAGE JOP PARIS 2024 : LA SOLIDEO ENTRE DANS LA PHASE TRAVAUX REPORTAGE LE QUARTIER PLEYEL, DU GÉNÉRAL DE GAULLE AU GRAND PARIS REPORTAGE LE CHÂTEAU OUBLIÉ DU VAL-DE-MARNE REPORTAGE VOYAGE AU CŒUR DES GRANDS SYNDICATS FRANCILIENS REPORTAGE LES SEM DU GRAND PARIS SE RÉINVENTENT REPORTAGE QU’EST-CE QUE L’AXE SEINE ? REPORTAGE RÉDUIRE LA FRACTURE NUMÉRIQUE : UN ENJEU SOCIAL ET TERRITORIAL REPORTAGE DES OPPORTUNITÉS DE CHANTIERS HORS NORME REPORTAGE L’ÎLE-DE-FRANCE, UNE RÉGION AUX MULTIPLES STRATES REPORTAGE COMMENT FAIRE LE GRAND PARIS DES PIÉTONS ? REPORTAGE DES INTERCOMMUNALITÉS À DIMENSIONS ET AMBITIONS VARIABLES REPORTAGE LE GRAND PARIS VU PAR LES MAIRES QUI L’ENTOURENT

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