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Le charme tranquille

Alice Hénault, directrice prospective et développement de Loxam, exprime, avec humilité et douceur, son engagement total pour son groupe.

Par Jacques Paquier.



L’engagement, le travail et le mérite sont au cœur des valeurs du groupe. Alors peu importe qui vous êtes, dès lors que vous menez à bien les missions que l’on vous confie », résume Alice Hénault, si on lui demande ce que cela fait d’être la fille du président de l’entreprise.Avec un regard à la fois doux et franc, mâtiné d’une détermination que l’on perçoit sans faille, cette Pari- sienne de naissance est intarissable sur l’histoire de Loxam, sa structuration progressive, depuis sa création près de Lorient, il y a une soixantaine d’années. La Société armoricaine de matériel, c’est le premier nom de Loxam, loue depuis toujours du matériel pour les travaux publics. Mais, désormais internationale, l’entreprise, qui réalise un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros et emploie 12 000 collaborateurs dans une trentaine de pays, s’est diversifiée. À la fois par son activité et ses implantations.


Fournisseur officiel des Jeux Paris 2024

Loxam, c’est 1 000 agences à travers le monde et plu- sieurs spécialités : matériel d’élévation, équipements modulaires, groupes électrogènes, engins de démolition. Toujours à destination des travaux publics, mais aussi dorénavant de l’industrie, des services et, plus récemment, de l’événementiel. La société a été l’un des fournisseurs officiels de Paris 2024 durant les Jeux. « Le Grand Paris constitue pour nous une terre propice à l’innovation, d’expérimentation, que nous dupliquons ensuite ailleurs », déclare cette jeune mère de trois enfants, qui confie consacrer autant de temps à sa vie professionnelle qu’à sa vie familiale. « Nous sommes heureux de commencer à pouvoir voyager avec nos enfants », poursuit cette passionnée de voyages, dont l’itinéraire est passé à plusieurs reprises par les États-Unis. Lors de ses études d’ingénieur dans les télécoms, elle part pour un premier long séjour outre-Atlantique en stage dans le New Jersey, où elle met à profit sa formation dans le département Système d’information d’une entreprise de construction de matériel.


Après les États-Unis, direction la business school de Cambridge, en Angleterre. Elle y découvre l’es- prit club britannique, un système éducatif très codifié qu’elle apprécie grandement, avant de rentrer en France prendre son premier poste : analyste financier chez PricewaterhouseCoopers (PwC), à Neuilly-sur- Seine. Alice Hénault s’y passionne pour des dossiers de M&A, rédige les « due diligence » d’entreprises qui fusionnent. « Une très bonne école », résume- t-elle. Mais, après 4 ans de bons et loyaux services, l’appel de l’étranger se signale à nouveau : direction Harvard, à Boston (Massachussetts) cette fois, où elle suit le même MBA que son mari, rencontré lors de ses études. « Harvard constitue une vraie école pour se préparer à prendre des décisions rapides, en dis- posant d’un nombre d’informations limitées. Soit exactement le quotidien d’un dirigeant d’entreprise », explique-t-elle.


De retour à Paris, elle entre chez Loxam, d’abord comme directrice de la filiale Loxam Access, la division chargée du matériel d’élévation. Soit 40 agences et 250 personnes. Elle y réussit l’intégration des activités de l’entreprise britannique Lavendon, récemment acquise par Loxam. C’est elle qui créera, quelques années plus tard, une direction Prospective et Développement. « Une direction transverse, rendue nécessaire par le développement continu du groupe, qui conjugue croissances organique et externe », indique- t-elle. Fusions et acquisitions, développement durable, transformation digitale y constituent son quotidien.

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