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NATHALIE LEMAITRE : LE SENS DE L’ECOUTE

La déléguée régionale RTE pour l’Île-de-France et la Normandie œuvre pour ouvrir toujours plus le secteur de l’énergie sur le monde, en se plaçant à l’écoute des territoires, de leurs élus et de leurs habitants.





« J’ai eu très tôt la conviction que le secteur de l’énergie ne devait pas être l’apanage des ingénieurs », indique Nathalie Lemaitre. Aujour­­d’hui, alors que l’énergie est au cœur de l’actu­a­lité, une place renforcée encore par le conflit ukrainien, cette diplômée de l’INSA voit son intuition confirmée. « Ces questions relèvent de choix de société, il faut pouvoir en débattre », estime-t-elle.

Cette femme d’équipe, convaincue que l’on est toujours plus intelligent à plusieurs, a consacré un an de sa vie à l’écriture d’un ouvrage collectif sur les méca­nis­mes de concertation autour des grands projets d’infrastructures dans différents pays, pour le compte de la Fondation nationale entreprise et performance (FNEP). Parmi les 10 enseignements de cette étude, l’un est devenu sa boussole : impliquer. Nathalie Lemaitre considère, plus que jamais, qu’il faut impliquer les parties prenantes tout au long de la vie des projets énergétiques, lors de leur conception, de leur construction et de leur exploitation. « Impliquer, c’est déga­ger des terrains d’entente et construire des projets acceptables par le plus grand nombre. »


Femme orchestre

Cette musicienne, qui aime jouer avec d’autres dans des big bands de jazz, s’est transformée cet hiver en femme-orchestre, pour faire signer à de multiples acteurs, publics et privés, la charte EcoWatt de sobriété énergétique. Une charte d’engagement qui ne vaut pas seulement pour les mois écoulés, lors desquels l’implication des collectivités, entreprises et particuliers a permis d’éviter les coupures. La sobriété énergétique doit en effet se poursuivre sur le long terme, compte tenu des défis à venir pour atteindre la neutralité carbone. C’est le message que cette femme engagée s’emploie à faire passer, avec une volonté affirmée d’écoute, en bonne musicienne…

Nathalie Lemaitre rappelle que l’Île-de-France importe 95 % de son électricité et que ses besoins en électricité décarbonée vont forcément croître dans les prochaines années pour remplacer les énergies fossiles dans les transports, le chauffage et l’industrie, et pour accompagner la transition numérique.

En attendant, cette fille d’ingénieur, née au Brésil, aime arpenter le territoire francilien, à vélo dès qu’elle le peut, suivant de près les chantiers d’enfouissement de réseaux ou de dévoiement, au gré des travaux du Grand Paris et dans la perspective des JOP de 2024. Elle œuvre pour garantir le bon fonctionnement des infrastructures qui assurent la fourniture en électricité de la région capitale et constituent un des facteurs de l’attractivité économique de l’Île-de-France.

Avec l’invariable conviction que c’est en partageant les expertises avec des mondes différents que RTE pourra développer des solutions innovantes pour accompagner les projets des territoires.



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