UN SECTEUR EST ACTUELLEMENT AU CENTRE DE TOUTES LES ATTENTIONS : LA RECHERCHE QUANTIQUE. IL S’AGIT D’UTILISER LES PROPRIÉTÉS TRÈS PARTICULIÈRES QUE PRÉSENTENT LES OBJETS DE L’INFINIMENT PETIT POUR CRÉER DE NOUVELLES APPLICATIONS DANS DE NOMBREUX DOMAINES.
C’est tout d’abord dans l’informatique que le quantique promet de parvenir à des puissances de calcul sans rapport avec les capacités actuelles. Mais les communications, la cybersécurité, l’énergie, la chimie, la santé, les transports devraient également être profondément impactés, tout comme les technologies de l’intelligence artificielle. L’Île-de-France est bien représentée dans ces technologies. Deux importants pôles existent, l’un à Paris, l’autre à Saclay. La recherche fondamentale concerne environ 850 personnes, 33 laboratoires et 112 équipes de recherche, a dénombré l’Institut Paris Region. Un écosystème d’entreprises se développe également. Il compte, a estimé l’Institut, « plus de 60 acteurs privés, dont une vingtaine de start-up, 24 entreprises fournissant des technologies “habilitantes” (nécessaires à l’avènement de l’ordinateur quantique) et 14 grands groupes, acteurs privés de la recherche sur le quantique ou “utilisateurs précoces”, dont Atos », avec son programme Atos Quantum. Sont également actifs : Thales (sur la sécurité des réseaux, les capteurs et la métrologie), Orange et Nokia (sur la communication et la cryptographie) ou encore Total Energies et EDF (sur le calcul intensif).
Par ailleurs, 22 start-up placent l’Île-de-France à la 4e place mondiale, après les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni. Parmi ces jeunes pousses : Quandela, Pasqal ou encore Alice & Bob, LightOn et C12 Quantum Electronics. L’écosystème bénéficie par ailleurs de la présence d’acteurs dans les technologies habilitantes : la cryogénie (Cryoconcept et Mycryofirm), l’ultravide (Riber et Agilent Technologies), l’optique et le laser.
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