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L’ÉTOFFE DE LA COM’ : MARIA BREIDY

LA DIRECTRICE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS PRESSE DE LA MÉTROPOLE DU GRAND PARIS MARIA BREIDY EXERCE SES RESPONSABILITÉS AVEC UN ENGAGEMENT TOTAL, LE SOIN DU DÉTAIL ET LE GOÛT DES AUTRES.

PAR JACQUES PAQUIER



Rarement les dircom poussent aussi loin le soin du détail, la personnalisation de la relation avec les journalistes et le professionnalisme. Il n’y a qu’à la Métropole du Grand Paris, par exemple, que chacun a son chevalet à son nom et le logo de son média, pour chaque conférence de presse. Ce qui ne signifie pas que cette femme toujours souriante se désintéresse du fond. Fille d’un entrepreneur libanais engagé en politique et d’une mère anglaise, Maria Breidy a un sens politique inné. « Je suis née et j’ai grandi durant la guerre », précise cette Beyrouthine, désormais franco-libanaise. « Cela a sans doute contribué à forger ma carapace », confie celle qui exerce son métier avec une redoutable énergie.

« Je ne pourrais pas faire ce métier pour vendre des produits commerciaux. C’est la mise en avant des valeurs et la défense des politiques publiques qui me motivent », explique cette dircom en quête de sens, au regard franc et déterminé. D’où son intérêt pour ses responsabilités actuelles à la direction de la com’ de la Métropole, qu’elle n’a eu de cesse de développer. « La Métropole du Grand Paris, c’est coordonner et harmoniser, c’est favoriser l’attractivité pour créer la valeur ajoutée, c’est aussi renforcer le rayonnement de ses communes dans le monde. La Métropole, c’est également assurer un aménagement équilibré du territoire métropolitain », poursuit-elle.


Lorsqu’elle est recrutée en 2017 par Patrick Ollier, le président de la Métropole du Grand Paris, et Thomas Degos, le DGS de la MGP à l’époque, la communication de la Métropole ne compte qu’une personne contre six aujourd’hui. Le renforcement de la visibilité de la Métropole à travers des actions communication d’ampleur illustre un savoir-faire acquis tout au long d’une carrière internationale étoffée. « J’ai quitté le cocon familial à 19 ans », raconte-t-elle. Maria quitte Beyrouth pour Londres, où elle est chargée de coordination et du marketing événementiel d’une société internationale d’événementiel.


Un parcours riche en expériences


Elle navigue entre Londres, Beyrouth et Dubaï. Puis,en 2004, une histoire d’amour la conduit à Paris,où elle parachève ses études d’un master II en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris Nanterre. Une université qui la gardera après son diplôme, d’abord comme chargée de communication et de valorisation de la recherche, puis comme responsable des partenariats et relations internationales du CNRS, en lien avec la commission européenne. Une ascension rapide, qui la mènera jusqu’à la direction de la communication et des relations publiques de l’université Paris Nanterre.

Cette polyglotte, qui parle aussi bien l’arabe que l’anglais et le français, passionnée de voyages, de musées et de ballets classiques, est une femme de goût : elle cite Woody Allen, Stanley Kubrick ou Michel Audiard parmi ses cinéastes préférés, Gibran Khalil Gibran, Charles Baudelaire ou Albert Cohen pour ses écrivains de chevet. Mais Maria Breidy est surtout une femme de cœur, attentive et tournée vers les autres, comme le savent tous ceux qui la connaissent.


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